La résistance
Passeurs et Résistants
Dans son ouvrage « Sillages d’une vie » (Editions Glyphe, Paris), François Stéphan, ancien maire de Henvic, explique comment « les actes de résistance étaient portés à notre connaissance de façon cruelle par l’affichage des noms des « terroristes », selon la terminologie utilisée par les Allemands, et parfois également d’otages, sacrifiés pour tenter de terroriser la population ».
De nombreux Henvicois participèrent à la résistance contre l’occupant allemand ou rejoignirent en Angleterre les Forces Françaises Libres du Général de Gaulle, grâce notamment à des «passeurs» comme Jacques Guéguen de Henvic ou Ernest Sibiril de Carantec, qui risquèrent souvent leur vie dans des opérations de traversées de la Manche en quittant de nuit les côtes bretonnes au nez et à la barbe des Allemands. Ces hommes et femmes d’exception sauvèrent l’honneur du pays, alors que le plus grand nombre courbait l’échine en attendant que « ça se passe ».
Plusieurs Henvicois se distinguèrent, notamment le passeur Jacques Guéguen et son fils François, Gabriel de Kergariou, Robert Guyader, François Prigent, Jeanne Nicolas-Saoût, et beaucoup d’autres… aussi bien dans les Forces françaises libres que dans les rangs de la Résistance et du renseignement.